Un millier de candidats

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Pour sa dernière année avant que le BEM remplace le BEF qui couronne les neuf ans de l’école fondamentale, cet examen étalé sur trois jours se déroule dans de bonnes conditions surtout que la météo est favorable. Dans les trois centres d’examen, à savoir l’EF Nouvelle, le CEM frères Harchaoui et le CEM frères Oudni, tout a été prévu : sécurité, protection civile, médecins et …de l’eau glacée. Du point de vue de l’effectif des enseignants – surveillants, les chefs de centre ont montré leur satisfaction. A la fin de la première journée, nous nous sommes rapprochés de quelques candidats. On a tout de même recueilli quelques impressions. “C’est abordable. Pourvu que cela continue de la même manière”, lance timidement Souhila, une candidate venue de Frikat. Pour Salim du CEM Harchaoui, les premières épreuves étaient faciles, mais il avait tout de même dit haut ce que les autres pensaient bas : “Nous redoutons surtout l’épreuve de mathématiques”. Effectivement, Salim a raison car, selon quelques statistiques que nous avons pu avoir, seuls 15% de candidats à cet examen dépassaient la moyenne. “J’ai échoué à cause des maths, car le coefficient est de 4 comme la langue arabe”, dit d’une voix basse une fille assise sur un banc. Si les candidats approchés ont préféré nous parler des épreuves, d’autres ont souhaité que le ministère de l’Education nationale leur accorde une faveur, “une deuxième session”. “Nous sommes la dernière promotion de l’école fondamentale. Pourquoi pas, une deuxième session comme les élèves de la 6e année?”, s’interroge un garçon dont l’âge a atteint dix neuf ans. Au regard des listes affichées dans les salles, la plupart des candidats ont dépassé l’âge limite qui est de seize ans. Ils sont nés en 1990, en 1989, en 1988 et même en 1987. Les candidats composeront encore ce troisième jour dans trois matières : éducation civique, physique et français (le total des coefficients est de 6). C’est pour dire que cette troisième journée est cruciale. A la fin de la journée, les candidats feront leurs adieux les uns aux autres en attendant le dix-neuf juin, journée de la proclamation des résultats. Ceux qui seront admis passeront directement en 1ère AS, alors que les recalés doivent attendre que leur moyenne soit calculée avec l’addition des résultats de l’année.

Amar Ouramdane

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