Suite aux atermoiements de l’administration devant leurs revendications, et juste après les deniers pourparlers engagés (en vain) samedi dernier avec la conservateur des forêts du département de Boumerdès, la section syndicale locale des forêts a lancé hier un préavis de grève.“Si la direction générale des forêts n’intervient pas dans un délai de 8 jours pour régler les problèmes en suspens, nous déclencherons une grève et un sit-in au niveau de l’administration concernée,” peut-on lire dans un document transmis ces jours-ci par le personnel des forêts à leurs supérieurs hiérarchiques avec copies aux responsables de l’inspection de travail et de la Fonction publique.Affilié à l’UGTA, ledit syndicat réclame en gros le reliquat des congés annuels, la cessation des mutations arbitraires et des promotions de complaisance, la rigueur dans la nomination aux postes spécifiques et le paiement des frais de mission. Les syndicalistes qui se disent victimes de despotisme, d’intimidations et de harcèlement moral exigent la récupération des week-end et des jours fériés pour les fonctionnaires assurant les permanences. Autres exigences : respect strict des horaires de travail (pour tout le personnel), le non-remplacement des membres de la commission paritaire par des suppléants et (surtout) rétablir leur collègue M. Maroc Hamid dans son poste initial.La rencontre ayant regroupé en début de semaine lesdits syndicalistes avec le conservateur des forêts de la wilaya de Boumerdès n’a point abouti aux solutions escomptés. Et plus grave, selon nos interlocuteurs, ce responsable aurait refusé de signer le procès-verbal de la réunion.“Et suite à son comportement méprisant, la situation est devenue insupportable sur notre lieu de travail, ont-ils ajouté. Et se référant aux articles 05 et 06 de la loi 90/11 le bureau de la section syndicale des forêts a donc lancé cet appel au débrayage.
Salim Haddou