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Un peu d’hygiène, s’il vous plaît

Les ordures dérangent, en hiver comme en été, mais si en hiver, la fraîcheur de l’air et, quand elle tombe, la pluie, peut atténuer ou même emporter les odeurs, en été, ces odeurs deviennent si fortes qu’on a de la peine à respirer. Il suffit d’aller dans certaines cités des villes comme Tizi Ouzou, Bouira ou Béjaïa, pour en avoir un aperçu olfactif : on étouffe pratiquement. Les poubelles –quand on en trouve- débordent quand les ordures ne sont pas simplement jetées sur le sol. Les déchets secs comme les bouteilles ou les canettes ne dégagent pas d’odeurs mais les fruits, les légumes et les reliefs de repas se décomposent très vite. Des ramassages se font quotidiennement mais comme il n’y a ni lieu fixe ni heure précise pour le dépôt –on jette n’importe quand et n’importe où- les ordures sont présentes de façon quasi-permanente. On voit même des locataires d’immeubles jeter du bacon leurs sachets : plus d’un passant malchanceux en a reçu sur la tête ! On a bien durci les dispositions du Code de la route pour limiter les accidents. Et si on établissait un code de la conduite civique, avec des sanctions contre ceux qui l’enfreignent :on peut prévoir des contraventions contre ceux qui jettent leurs ordures en dehors des heures de collecte, d’autres contre ceux qui salissent les cages d’escalier, d’autres contre ceux qui dégradent ou dilapident les ressources naturelles, d’autres contre ceux qui polluent l’atmosphères, d’autres contre ceux qui causent des nuisances sonores à leurs semblables etc. etc.

S. Aït Larba

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