Face aux revendications socioprofessionnelles des enseignants, Rachid Harraoubia, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, répond par les chiffres et les réalisations enregistrées depuis l’indépendance.Lors de son passage, hier, au forum de la télévision nationale, Rachid Harraoubia, a soutenu que son département s’est » occupé des revendications des enseignants « . Il n’a évidemment rien annoncé du concret, mais il s’est limité aux promesses. Aux revendications salariales, les plus importantes, le ministre de l’enseignement supérieur a renvoyé les enseignants à la loi sur la fonction publique » déterrée » par le gouvernement de Abdelaziz Belkhadem. L’argument tient au fait, selon le ministre, que le secteur de l’enseignement supérieur » ne peut pas être dissocié des autres segments de la fonction publique « . Pour cela, il demande aux grévistes, qu’il dit minoritaires, de donner » plus du temps au chef du gouvernement » pour pouvoir trouver une solution à leur problème. Pour ce qui est du problème de logement, également soulevé par les fonctionnaires universitaires, Harraoubia a soutenu que » le problème est réglé « . Revenant sur la grève en cours dans certains établissements universitaires, l’invité de l’ENTV a, encore une fois, répondu par les chiffres. Sur les 60 établissements que compte le pays, seuls six ont suivi ce qu’il appelle des » perturbations « . Et ces établissements grévistes sont, à ses yeux, de moindre importance, sur le plan chiffres et étudiants touchés.
Ali B.
