Le Collectif des jeunes à pied-d’œuvre

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Les jeunes de la daïra des Ouadhias semblent prendre conscience de l’importance de leur organisation et de leur structuration dans le seul but d’exiger leurs droits dans un cadre légal et surtout pacifique. C’est dans cette logique avec un esprit de responsabilité, qu’un groupe de jeunes de la commune des Ouadhias a pensé à créer un collectif qui les regroupera autour de quelques revendications qui sont d’ailleurs contenues dans une plate-forme établie à cet effet et qui représente le socle de base autour duquel leur lutte s’articulera. En effet, c’est lors d’une assemblée générale tenue au niveau de la salle des fêtes du chef-lieu de daïra, que les jeunes organisateurs ont donné vie au collectif, en présence des autorités locales. Ils ont exprimé leur désarroi et surtout le marasme dans lequel ils se débattent quotidiennement. Cet état de fait les a poussé à rédiger une plate-forme de revendications de 11 points et adressée aux responsables concernés. Le gros des préoccupations de la jeunesse des Ouadhias a été repris, les jeunes demandent en effet la répartition équitable de l’allocation-chômage dans le cadre de l’IAIT et l’ESIL mais également l’augmentation des postes alloués à la commune et qui sont aux yeux du collectif minimes actuellement. Outre ses revendications, ils souhaitent la distribution des locaux qui sont réceptionnés depuis longtemps.Sur le plan loisirs et sports, ils veulent voir le club communal de football relancé et les autres disciplines aidées et subventionnées, la création d’une bibliothèque communale et la réactivation du centre culturel figurent parmi les points de la plate-forme. Les initiateurs du collectif des jeunes des Ouadhias insistent sur le caractère pacifique de leur combat et disent tirer les leçons du passé. “Nous souhaitons que notre S.O.S trouvera l’écho escompté et que les autorités de notre commune agiront en conséquence pour un avenir florissant et meilleur”, pouvons-nous lire dans la déclaration d’ouverture de l’AG constitutive du collectif. Il faut dire que ses initiateurs ont eu le soutien de la société civile de la commune des Ouadhias, à l’image des partis politiques, la section du Front des Forces socialistes (FFS) qui s’est exprimée officiellement par la biais de son premier secrétaire M. Amrani Nacer. Celui-ci nous dira : “Nous soutenons les jeunes dans leur combat pacifique pour les droits élémentaires; nous les exhortons à rester dans le pacifisme pour l’aboutissement de leurs revendications”.

A. Z.

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