La direction générale de la Protection civile a organisé hier dans son unité nationale d’instruction et d’intervention de Dar El Beida une manœuvre de simulation d’organisation des secours en cas de séisme, suite au 7e Congrès panarabe et du Congrès maghrébin de médecine d’urgence et de catastrophe, organisé par la Société algérienne, anesthésie, réanimation, soins intensifs et d’urgence (SAARSIU). Ce dernier s’est tenu au niveau du Palais de la culture Moufdi-Zakaria en présence de 1 100 participants, 22 pays arabes et européens et des spécialistes des Etats-Unis.Un des organisateurs du 7e congrès Dr Boubezar, a déclaré que l’objectif du congrès est de montrer les liens qui enchaînent la Protection civile et l’ensemble des personnels de la santé d’où le symbole choisi est « Institution de la Protection civile et de la santé ». Tout au long de la journée d’hier, les forces de la Protection civile ont montré aux participants, plusieurs exercices qui comprennent une opération de sauvetage et d’extinction d’un incendie, la localisation des victimes par une équipe cynotechnique, le sauvetage déblaiement, le ramassage, le tirage et l’évacuation des victimes vers une structure médicochirurgicale avancée qui permettra d’apprécier la coordination de la phase pré-hospitalière du conditionnement de victimes d’un accident catastrophe majeur devant une assistance composée de professionnels de la phase hospitalière.D’après les spécialistes de médecine d’urgence et de catastrophe, le système algérien de secours est le plus avancé par rapport aux pays arabes, raison pour laquelle le congrès a demandé de changer le statut du panarabe à l’union des médecins anesthésistes… et de renouveler les lois selon la gravité des événements tout en les traitant plus profondément.Les expériences que les pays arabes ont accumulées en matière de catastrophe (la guerre du Golf, la Palestine, la guerre en Irak). En Algérie : Bab El Oued, le séisme de Boumerdès du 21 mai 2003 ont fait que les organisateurs du congrès ont demandé la construction d’un institut arabe de médecines des catastrophes. Le Dr Khater de l’Egypte (anesthésiste-réanimateur à l’hôpital Egypt) soutient que l’institut doit voir le jour parce qu’il est essentiel pour former des médecins de catastrophe et que la simulation a montré que l’Algérie est le seul pays arabe avancé dans les techniques de secours. Enfin, cette simulation a été marquée par la présence de jeunes enfants pompiers qui ont parlé de leur formation au sein de l’unité nationale de la Protection civile. « Il n’y a pas mieux qu’un enfant pour sensibiliser un autre enfant », c’est la devise de la Protection civile
Katti R.
