Le mystère vient d’être levé (partiellement) sur l’équipe chargée de la sélection et de l’impression des sujets du bac : on sait qu’ils sont 55, qu’ils ont été mis en quarantaine à partir du 20 mai jusqu’à la fin des épreuves dans les locaux de l’Office national des examens et concours, et qu’ils n’ont pas quitté une seule fois ces locaux. Deux d’entre eux ont d’ailleurs perdu des parents proches (un père et un oncle) et n’ont pas pu assister aux funérailles…. tout cela pour garantir l’équité de l’examen le plus populaire, éviter tout risque de fuite. Mais le problème cette année, n’est pas la fuite mais l’erreur ayant surgi au niveau de l’exercice de mathématiques de la filière sciences naturelles, qui est sans doute celle qui réunit le plus de candidats… et qui donc, a fait beaucoup de bruit ! Les candidats ont non seulement raté l’exercice mais ont aussi perdu du temps à chercher à résoudre ce qui ne pouvait l’être. On peut toujours admettre une faute de frappe (bien que pour un examen de cette importance on doit se montrer vigilant) mais une erreur dans les données… alors, les candidats, comme leurs parents, comme les professeurs et comme le commun des citoyens se posent la question : qui fait les sujets du bac ? Existe-t-il une équipe ? Demande-t-on, comme cela se faisait autrefois, aux enseignants de proposer des sujets ? Dans ce dernier cas, comment sont les sélectionnés des sujets potentiels ? En répondant à ces questions on pourrait peut-être situer la responsabilité des sujets bourrés de fautes et d’incohérences….
S. Aït Larba