Malik Kareb, un gladiateur des tatamis

Partager

Originaire du village Ait Mesbah où il a fait toutes ses classes au sein du club local l’ASAM, le jeune Malik, encore cadet, a clôturé la saison 2006 avec brio. C’était le mois de février dernier à Boumerdes lors du championnat d’Algérie où il a réussi à s’adjuger le titre suprême de sa catégorie ( -81kg). Une catégorie qui en dit long sur les grandes aptitudes physiques de ce jeune athlète. Il suffit de le voir sur le tatami pour s’en rendre compte. Malik Kareb est un vrai gladiateur. Devant lui, ses adversaires ne paient pas de mine. Il a le don du judo. C’est le sport qu’il aime depuis sa plus tendre enfance. «Je pratique le judo par amour. C’est un sport qui me fait rêver. En plus, c’est grâce à ce type de sport qu’un homme pourra se forger dans son physique et surtout son esprit». Aujourd’hui son nom est gravé dans le palmarès du judo national. Le titre de champion d’Algérie lui a valu la première marche du podium. Kareb est le meilleure judoka cadets dans sa catégorie. Logiquement les portes de la sélection nationale lui sont ouvertes. «C’est toujours un honneur de combattre sous les couleurs nationales» ne cesse de répéter notre champion. Avant d’y arriver, Kareb à l’instar de beaucoup d’autres champions a trimé dur, très dur même. Le manque de moyens revient telle une litanie. Mais grâce à son courage et aux conseils de ses différents entraîneurs au sein de son «petit» club de l’ASAM, Malik a réussi à relever tous les défis. La saison passée, il a raté de peu le titre. Cette année a été la bonne. Alors, assurément la barre sera placée haute, surtout qu’il devra passer à la catégorie juniors où il aura encore à affronter des adversaires plus coriaces. Le parcours de Malik Kareb est la parfaite illustration de tous ces bourgeons de champions qui poussent un peu partout à travers les clubs de la Kabylie. Avant lui, il y avait les Mekzine, Haddid, Haddad, Azoune…aujourd’hui d’autres champions comme lui arrivent. Alors messieurs les responsables, jetez un coup d’œil du côté des pépinières qui travaillent dans l’anonymat total. On peut citer entre autres, le JC Ouadhias, le NRB Beni Douala, JC Tizi Ouzou et l’AS Ait Mesbah.

A.C.

Partager