n “A l’heure des grandes technologies, nous continuons de revendiquer une infrastructure comme une Maison de jeunes” nous dira Karim, rencontré au chef-lieu de la commune de Ain Türk. En effet, cette commune déshéritée n’est toujours pas pour vue d’une Maison de jeunes ou d’un Centre culturel, pour que les centaines de jeunes puissent s’y rencontrer. La situation selon notre interlocuteur est insupportable. Cette masse juvénile ne sait plus à quel saint se vouer. Pour ce faire, un seul endroit, le chef-lieu de wilaya où quelques centres de jeunes sont implantés comme celui de la Maison de jeunes Mouloud-Feraoun où Karim suit une formation en informatique. A souligner que l’absence d’infrastructures de jeunes à Ain Turk pousse les jeunes à la fleur de l’âge, comme partout ailleurs dans les villages enclavés à se rabattre sur les fléaux sociaux, toxicomanie, drogue…les jeunes de Ain Türk exigent une prise en charge et cela, par l’implantation des infrastructures comme une maison de jeunes.
A. Fedjkhi
