Harcèlements téléphoniques, ces délits non punis

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l La vente de cartes de téléphonie mobile (puces) sous forme anonyme, commence sérieusement à avoir de fâcheuses répercussions sur la vie privée de pas mal de citoyens, qui ne savent plus à quel saint se vouer.En effet, ils sont innombrables, ces victimes des harcèlements téléphoniques depuis des puces non identifiées. Car, faudrait-il le rappeler, tout le monde peut se procurer toutes les “puces” désirées, sans aucun contrat. On en trouve partout. Pis, ce sont même les opérateurs de téléphonie mobile qui se sont laissés faire, en procédant à la vente en gros et sans l’identification des clients.Et c’est précisément à partir de ces numéros que certains énergumènes trouvent un malin plaisir à harceler d’honnêtes citoyens de jour comme de nuit.“Les plaintes au niveau des services de sécurité ne donnent aucun résultat car ce sont des numéros anonymes !”, dira une victime qui a été contrainte à changer de numéro. “Pourquoi diable vend-on ces puces sans contrat ? Pourtant, nous croyons savoir que cela est interdit par la loi ?”, enchaînera notre interlocuteur. Ainsi, après ces fameux arnaqueurs des 080…. qui annonçaient en “affirmatif” aux abonnés qu’ils étaient lauréats de tel ou tel prix, en les incitant à consommer leurs crédits (au profit de ces escrocs évidemment). C’est au tour de ces nouveaux psychopathes du “portable”, d’embêter sans cesse de paisibles citoyens par des appels à toute heure, de bips et autres harcèlements.En tout état de cause, tout le monde est unanime pour s’étonner du curieux laxisme de l’ARPT et des pouvoirs publics afin de mettre fin à cette vente illégale de lignes téléphoniques. Il convient de signaler que cette histoire fait également le bonheur des criminels et des terroristes, qui utilisent cette “astuce” pour faire chanter leurs victimes ou pour tout bonnement communiquer anonymement.

Idir Lounès

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