“L’EDEMIA patauge dans la médiocrité”

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n La ville de Kherrata dort sur une importante nappe d’eau et recèle un grand barrage ainsi que beaucoup de sources naturelles telles que Aïn Babors, Tala Oughanim et celle d’El Ansar Azazga d’où est alimentée une grande partie de la localité de Kherrata. Mais malgré cette richesse, la majorité des quartiers vivent le calvaire du manque d’eau sans savoir à quel saint se vouer. Le premier magistrat de la commune que nous avons rencontré a tiré à boulets rouges sur la gestion catastrophique du réseau de distribution de l’eau par les services de l’EDEMIA. “Ces derniers patinent et pataugent dans la médiocrité”, déclare-t-il. Il poursuit sur un ton très ferme : “La ville de Kherrata possède un grand gisement d’eau. On se demande pourquoi cette pénurie d’eau ?”. “je n’accepterai jamais que cette situation perdure, il y va de la santé des citoyens. L’eau coule à flots et les châteaux d’eau sont pleins, par contre les robinets des citoyens sont à sec et aspirent l’air”, s’exclame-t-il.Il est utile aussi de signaler que des dépenses faramineuses ont été injectées par les pouvoirs publics pour mettre fin à la crise d’eau dont souffrait Kherrata ; malheureusement, sur le terrain, c’est un constat amer et triste. Dans tous les cas, le problème ne réside pas dans la disponibilité de l’eau mais dans la manière de la distribuer. “Il faut agir de façon à ce que le problème soit résolu car il y a vraiment urgence”, conclut le président de l’APC.

S. Chenouf

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