Le Théâtre régional de Béjaïa a abrité, hier, la cérémonie de remise des prix aux lauréats des concours Ibn Hammad pour les lycées et Saldaé pour les CEM, organisés par l’Association GEHIMAB. L’ambiance a été chaleureuse et rehaussée par la chanteuse montante, Rahima Khalfaoui.Le 1er prix Ibn Hammad (chèque de 50 000 DA) est décerné à un groupe d’élèves du Technicum d’Ouzellaguène pour le dossier qu’ils ont présenté sur l’imam médiéval Ibn Toumert, le 2e prix (30 000 DA) est revenu au groupe d’élèves qui représentent le lycée El Hammadia de Béjaïa pour les recherches qu’ils ont menés sur le mathématicien italien, Léonardo Fibonacci, qui avait fait ses études de mathématiques à Béjaïa. Un diplôme de participation est remis aux élèves de Technicum du 20-Août 56 pour leurs travaux sur Jean Amrouche, Mohamed Sahli et Fodil El Ouartillani.Quant au 1er prix Saldaé (35 000 DA), il est attribué au CEM Beztout d’Ihaddaden pour leur dossier sur Sidi El Abdelkader, le 2e prix (25 000 DA) est décerné aux élèves du CEM Targa Ouzemour pour le travail qu’ils ont réalisé sur le Parc national de Gouraya dans le cadre de la préservation de l’environnement, le 3e prix (15 000 DA) a été décroché par les potaches du CEM Bournine pour le dossier qu’ils ont présenté sur les ruines de Tiklat à El Kseur. Quant aux élèves du CEM Ouarouf de Béjaïa, ils ont obtenu un diplôme de participation pour les recherches qu’ils ont effectué sur la Casbah de Béjaïa.Notons que ces prix ont été lancés pour la 1re fois en 1977 par l’Association Gehimab que dirige le Dr Aïssani Djamil. Ils ont été institué pour aiguiser la curiosité des collégiens et des lycéens pour l’histoire de leur région. Destiné aux élèves des CEM, le prix Saldaé a pour objectif de sensibiliser les collégiens sur les sites naturels et les monuments historiques, alors que le prix Ibn Hammad des lycées vise surtout à déterrer et à faire connaître les personnalités historiques qui ont contribué par leurs travaux au développement et au rayonnement de la culture et de la connaissance à partir de à Béjaïa médiévale.Suspendu par ses initiateurs de 1998 à 2005 à cause de la mort du chanteur Matoub Lounès et des évènements qui ont perturbé la Kabylie les années suivantes, les voilà ces prix qui sont relancés cette année dans le cadre de la célébration du 600e anniversaire de la mort d’Ibn Khaldoun.
B. Mouhoub
