C’est avant-hier que les résultats de la session du vingt-quatre juin ont été affichés dans les établissements scolaires du cycle primaire de toute la daïra de Draâ El-Mizan. En effet, après la première session qui s’est déroulée le vingt-sept mai dernier, six cent quarante et un candidats ont passé la deuxième session. Tout comme la première, rien n’a changé dans la manière avec laquelle a eu lieu l’évaluation. Deux cas sont à signaler : les élèves admis directement en 6ème et ceux rachetés, c’est-à-dire ceux dont la moyenne de l’année scolaire a été prise en compte. A l’issue des délibérations, nous nous sommes rapprochés de l’inspection primaire subdivisée en deux circonscriptions pédagogiques et administratives. Pour la première regroupant les écoles premières des communes de Drâa El Mizan et de Frikat, on nous a communiqué les chiffres suivants. 354 candidats : admis en 6ème (60 élèves), rachetés (78 élèves, au total 138 sont admis en première année moyenne avec un total global de 38,98%. Au sujet de la première session, l’inspecteur chargé de cette circonscription nous a fait savoir que le taux de passage de la première session était de 67,43%, car sur les 1 084 candidats inscrits 730 d’entre eux étaient déclarés admis en 1ère AM.La deuxième circonscription recouvre les communes de Aïn Zaouia et celle d’Aït Yahia Moussa. A ce niveau, nous avons appris que 287 élèves étaient inscrits pour le vingt-quatre juin dernier. Au total, 118 ont été déclarés admis et répartis comme suit : 74 ayant obtenu leurs moyenne en 6ème alors que 44 autres n’ont été sauvés que grâce aux moyennes obtenues durant l’année scolaire au cours des différentes évaluations subies. Et c’est ainsi que ces 256 nouveaux admis vont s’ajouter à ceux ayant décroché ce ticket pour le passage en première année. S’il l’on faisait une analyse de ces résultats, on pourra déduire que le taux des candidats admis est largement supérieur à celui du taux réel. Faudra-t-il revoir cette manière de procéder? Selon le constat fait par des professeurs de l’enseignement, le niveau baisse d’année en année alors que la réforme du système éducatif est venue à point nommé pour sortir l’école algérienne de son marasme, ne cessent de s’interroger les enseignants.
Amar Ouramdane