C’est lors de la réalisation d’un réseau d’assainissement à la périphérie nord du centre de Saharidj au niveau de la cité Ath Ali Oukaci qu’une pierre plate d’un mètre sur un mètre cinquante (1m/1,50m) a été déterrée et ramenée à la surface par la pelle extravatrice qui intervient sur le projet en plus d’un dessin rupestre représentant une personne s’apprêtant à se faire passer autour du cou ce qui s’apparente visiblement à une corde comportant un nœud coulant un message du “désespéré” sur le point de se suicider (selon les spécialistes dépêchés de Bouira) et gravé en dessous de la gravure avec des lettres “thifinagh” composés uniquement de consonnes sans aucune voyelle, ce qui laisse supposer, selon cette première expertise, qu’il s’agit de l’écriture primitive des berbères et qui remonte à plusieurs dizaines de siècles. La pierre est déposée au siège de l’APC de Saharidj, en attendant sa récupération par le centre archéologique. A noter qu’au même lieu, lors de l’aménagement de la source Thala Larbaâ, d’autres objets historiques ont été découverts sous forme de briques et de fragments de tuiles en terre cuite ainsi que des poteries qui remontent vraisemblablement à l’ère romaine. Un citoyen fait même état de la présence de nombreux fragments de “météorites”. Le même citoyen nous signale avoir remis un spécimen de ces météorites au laboratoire du lycée Ben Badis de M’chedallah pour une éventuelle analyse mais ignore les résultats obtenus.Rappelons enfin que la région de M’chedallah est encore à l’état vierge en matière d’exploration archéologique malgré la découverte par intermittence de traces de l’ère primitive telle que la découverte, il y a quelques années, du tombeau contenant un squelette encore intact d’une femme mesurant 2,50 m dans le village IIIithen, mais nous croyons savoir que même quelques bijoux ont été découverts à côté du squelette.
Omar Soualah
