l Une équipe de chercheurs en archéologie relevant de la direction de la culture de Béjaïa est attendue cette semaine au village de Seddouk Ouadda, avons-nous appris de M. Benséghir Tahar, président de l’Association socioculturelle Azar. Leur mission serait d’explorer le site d’Ighoudhane qui, semble-t-il, renferme des friables et des objets ostentatoires attestant de l’existence dans le temps d’une agglomération détruite par un cataclysme qui ne peut être qu’un violent tremblement de terre, en raison de la nature séismique de la région. La plupart des parcelles de terre appartiennent aux membres de la famille Benséghir. C’était lors de la réalisation des fouilles pour les constructions de maisons d’habitation qu’ils ont déterré des matériaux de construction datant de l’époque médiévale que ladite association a récupérés et exposés dans son siège. “Déjà, en 1993, nous avons formulé une demande à la Direction de la culture de Béjaïa pour l’envoi d’une équipe de spécialistes afin de situer l’époque de cette catastrophe et de déterminer par là-même la nature de la population qui a été décimée. Celle-ci est restée sans suite”, dira un ancien membre de l’association. L’arrivée d’un nouveau responsable à la tête de ladite association a fait bouger les choses en faisant de cette affaire l’une de ses priorités. “J’ai réitéré la demande que j’ai remise en mois de mai 2006 aux mains propres. Comme cette direction avait un programme chargé, ils m’ont donné rendez-vous pour la première quinzaine de juillet 2006”, informa M. Benséghir.
L. Beddar