l La 28e édition du Festival international de Timgad ne s’est annoncée hier que par coutume. Le premier responsable de l’Office national de la culture et de l’information, Lakhdar Bentourki, ne semblait pas très motivé ni convaincu, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue à l’occasion, quant à l’organisation de ce nouveau rendez-vous qui s’étalera du 12 au 21 juillet de l’année en cours.Le conférencier fera part, devant la large assistance, de sa peine quant à la situation financière dont souffre le secteur. Il révèle d’ailleurs que la 28ème édition s’est arrangée pour ne pas rater ce rendez-vous annuel. »Il est malheureux de le dire, mais on doit admettre le fait qu’il n’ y a pas d’argent pour la culture en Algérie », souligne Bentourki.Il ajoute, aussi, que désormais, ce festival qui a une facture internationale, verra beaucoup plus, la participation d’artistes algériens avec quelques stars orientales.Timgad accueillera pour cet été, Mohamed Allaoua, Kadhim Essahir, Billal, Amel Wahbi, Fella Ababssa, Asalla Nassri, Mohamed Lamine, Chaba Zahnaoui et bien d’autres.Cinq années après l’Indépendance, époque de sa création, ce festival qui devait prendre de nouveaux élans, va d’année en année vers son effacement du terrain culturel.Dans ses grandes activités, le festival de Timgad a vu, en 1973, la participation de nombreux pays comme l’Espagne, la Yougoslavie, l’Egypte, la Syrie, l’Italie, la France, la Turquie, le Liban, la Tunisie bien d’autres encore.Ce grand théâtre qu’est Timgad est considéré comme « La deuxième métropole romaine de son époque, fondée en l’an 100 avant J.C, sous le nom de Sibloncina Civita, par ordre de l’empereur Tarjan”.Vu son importance historique dans l’histoire universelle, le Festival de Timgad devrait, selon les organisateurs être un évènement de taille. En ce qui concerne la nouvelle édition, l’ONCI a évité l’invitation d’étranger à y participer afin de ne pas débourser les énormes sommes qui manquent nous a confié, Bentourki.
Fazila Boulahbal