Nous avons à maintes reprises mis l’accent sur l’absence de panneaux de signalisation sur nos routes et particulièrement à certains carrefours dangereux. Les services concernés semblent, eux aussi, s’intéresser de nouveau à ce volet de la sécurité des usagers de la route. Certains “stop” ont repris leur place, tout comme des plaques indiquant la succession de virages ou des dangers particuliers. Il reste qu’au niveau des écoles, des ralentisseurs, seuls moyens pour dissuader les fous du volant de réduire leur vitesse, doivent être installés même si les automobilistes ne les apprécient guère.Toujours concernant la sécurisation, il y a lieu de signaler que sur les routes nouvellement recouverte de bitume, les accotements très bas par rapport au niveau de l’asphalte représentent un danger qui guette les automobilistes tout au long du parcours. Ce dénivellement dû à la charge nécessaire au revêtement de la chaussée empêche les véhicules de se rabattre sur le côté lors d’une panne ou tout simplement d’un croisement de camion. On ne peut accéder aux bas-côtés sans risquer de casser le carter ou d’autres organes du véhicule, comme c’est le cas sur la route de Akkar. Par ailleurs, et toujours sur cette même route, en certains endroits, l’accotement a subi des transformations pour son aménagement en trottoirs, ce qui réduit considérablement la voie. La largeur bitumée est si étroite qu’elle permet, tout juste, à deux voitures de se croiser. Après la pose des pavés, le chantier semblait abandonné, ne servant finalement ni aux piétons ni aux automobilistes. Plus bas que le lycée, le manque de drainage des eaux pluviales a conduit au ravinement des bords sur des profondeurs de plus de 30 cm par endroits.Quant aux automobilistes qui se plaignaient de l’impraticabilité de cette voie, il n’y a pas longtemps, ils semblent vouloir rattraper le temps perdu. Les lycéens ou les habitants de la cité des 160 Logements fréquentent cette route la peur au ventre. Plusieurs accidents corporels, sans gravité heureusement, se sont produits sur cette portion de la route nationale 71. Les télescopages de véhicules sont quasi-quotidiens. Sécuriser ce tronçon devient impératif.
Nacer B.
