Journaux : pénurie et flambée de prix

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Il fut un temps où les journaux n’étaient autorisés à la vente que pour les buralistes et les libraires. Les prix étaient fixés et aucune augmentation ne pouvait être tolérée sauf si elle provenait des autorités compétentes. Aujourd’hui, les journaux sont commercialisés par de jeunes chômeurs qui, faut-il le souligner, doivent eux aussi gagner leur pain quotidien. A signaler que les journaux arrivent souvent en retard et parfois on ne les trouve même pas, quant aux prix, au su et au vu de tout le monde, ils sont fixés à 15 DA l’unité. Les lecteurs eux, n’ont pas le choix, ils achètent au prix fixé sans se prendre la tête. Interrogé, l’un d’eux a dit que “ce problème est l’affaire des autorités locales qui doivent, et impérativement, se soucier des obstacles quotidiens auxquels sont confrontés les citoyens”. “Le droit à l’information et au savoir sont protégés par toutes les institutions internationales”, ajoute-t-il. Le comble, c’est qu’un distributeur de journaux sillonne quotidiennement toutes les communes du littoral, arrive jusqu’à Darguina puis rebrousse chemin en n’allant pas jusqu’à Kherrata !! Pourquoi ? C’est la question que se posent beaucoup de lecteurs. Enfin, les libraires sont tous prêts à commercialiser ces journaux à condition que ces derniers leurs soient livrés par des distributeurs agrées. Alors, il n’est pas trop tard pour bien faire. La balle est dans le camp des concernés qui doivent intervenir pour parer à cette situation et remettre les pendules à l’heure.

Smaïl Chenouf

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