Chakib Khelil explicite la nouvelle loi

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Une conférence de presse autour de la loi sur les hydrocarbures a été animée hier, par le ministre de l’Energie et des Mines Chakib Khelil. Le ministre a parlé dans un premier temps de l’évolution du marché pétrolier depuis 2000. Il rappelle que le marché a été perturbé en 2001 suite aux attentats du 11 septembre. Un manque de capacités de raffinage à travers le monde, ainsi que la demande importante de la Chine ont causé la consommation du surplus en 2005. Le ministre a estimé que le taux de chômage pour l’année en course est très faible par rapport à l’année 1999, un pourcentage de 10 à 15%, et que les dettes ont baissé, il ne nous reste plus que 5 milliards de dollars à payer, “ce qui est sain pour l’économie algérienne”.La loi 05/07 relative aux hydrocarbures a prévu un système fiscal intéressant et qui oblige la participation de Sonatrach à 48% et 2% pour l’Etat en termes de redevance et d’impôts.Ce qui oblige Sonatrach à prendre 51% avec ce nouveau système à fiscalité alors qu’elle ne prenait pas plus de 30% avec l’ancienne loi 86-14 relative aux hydrocarbures. Le ministre a également signalé que ce n’est que lorsque les prix seront stabilisés que les investisseurs ne trouveront pas de rentabilité et là des réformes seront mises en application. Il dira que la nouvelle loi (05/07) a des avantages, elle est un système automatique de récupération de la rente et plus les revenus sont élevés plus le pourcentage de la taxe variera, il pourra même atteindre 70%.“Concernant le projet de Hadjeret En Nouss c’est un modèle qui fournit quelque chose pour le marché local. Les investissements étrangers prennent 51% du projet, pas de garantie par l’Etat ni par les actionnaires, c’est le projet lui-même qui leur donne la garantie”, annonce le ministre, “c’est aussi un modèle qui pourrait être utilisé dans d’autres domaines”, ajoute-t-il. En outre, il a déclaré que le but de cette nouvelle loi est de sauvegarder les ressources naturelles pour les générations futures, “c’est ça le changement”.

Kahina Oumeziani

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