“Le blocage de l’APC ne nous concerne pas”

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l Dans une conférence-débat organisée à la salle de cinéma des Ouadhias, les trois élus indépendants auprès de l’APC sont revenus sur les derniers rebondissements de l’affaire, plutôt de la crise ouverte à l’assemblée ; de prime abord, Smaïl Ouerd dira : “Les indépendants ne veulent pas du blocage mais le subisse, cela concerne le FFS et le FLN”, M. Ouerd n’y est pas aller par quatre chemins pour qualifier la cohabitation du parti d’Aït Ahmed et celui de Belkhadem pour gérer l’APC, une alliance qui “ne pouvait déboucher sur autre chose que le blocage”, dira-t-il. M. Deradj a lui aussi stigmatisé la cohabitation tout en remettant en cause l’exécutif actuel “le maire n’est plus majoritaire”, martèlera-t-il à la question de savoir si les indépendants iront à une alliance avec le FFS, M. Ouerd riposte en disant que “c’est le hasard qui a fait que nos positions (Ndlr : avec le FFS), convergent, toutefois il n’est pas question pour le moment d’envisager une alliance”. Ceci dit, l’autre question qui suscite déjà un début de polémique est indéniablement l’implantation de 60 locaux commerciaux à l’intérieur du marché hebdomadaire des Ouadhias, les indépendants se sont dit opposés au principe “même si la question devra être traitée en assemblée”, tandis que la section du Front des forces socialistes des Ouadhias s’est exprimé à travers une déclaration rendue publique. “L’implantation des locaux commerciaux au marché est l’illustration parfaite d’une gestion anarchique des affaires de la commune”, déclare le FFS qui rappelle qu’“il ne peut jamais être un élément de blocage”, il appelle dans ce sens la population à “être plus que jamais vigilante pour déjouer les manœuvres de ceux qui veulent pourrir la situation et profiter par la suite de la gangrène qui s’installera”. Pour l’organisation de cette conférence-débat, les élus indépendants ont voulu “lever toute équivoque et prendre à témoin la population vis-à-vis de ce qui se passe à l’APC, le déblocage de la situation est l’affaire du maire”, il reste à savoir si vraiment la population des Ouadhias a pris acte de cela, il est difficile de le vérifier et peut-être… on le saura jamais…

A. Z.

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