Une femme dans le monde fermé du pugilat

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Pourtant, elle n’y a pas atterri par hasard, car elle l’en est devenue par la force des choses et le concours des circonstances. Vivant au sein d’une famille où tout n’est fait que de boxe, elle ne pouvait qu’y être contaminée. Chez les Boudchicha ce sport est une affaire de famille et d’héritage. Le père ayant été un talentueux boxeur, le fils Sofiane a repris dignement le flambeau qui lui a valu le titre bien mérité de vice-champion d’Algérie.Nafissa a d’abord résisté à la tension pour se laisser prendre par la suite et décider à son tour à se mettre dans le bain dès l’age de 18 ans, dans cette discipline… jusque la propriété exclusive de mâles. Trois années de pratique, d’entraînements intenses sans prendre part à aucune compétition. Il n’y en a pas, l’auront aguerrie, avant de rejoindre le MBB qui l’a qualifiera sous ces couleurs.Sa prise en main par un sérieux coach et dévoué à la discipline reconnu de tous pour ses qualités de formateur en est le pari tenu qu’il en fera à court terme une «challenger» performante. Madjid Khima est déjà a pied d’œuvre en réalisant un travail de préparation pour la très prochaine échéance du 17 avril, où elle foulera pour la première fois les planches du ring et avoir l’insigne honneur de boxer à l’occasion du premier Championnat national féminin qui ce déroulera à Bgayet.Elle boxera dans le poids qui lui sied actuellement (60 à 63 kg) contre des boxeuses, dont elle ignore toutes les potentialités qu’elle a acquises aussi bien de son père, de son coach la maintienne et attentive et lui font vivre intensément et sans discontinuer le noble art et prouvent on ne peut mieux qu’elle ne vit et ne respire que pour cette discipline, et elle en a du talent à en revendre.Rendez-vous à la date symbole du 17 avril, où la salle de l’OMS de Bgayet la plongera dans le brouchaha de ce monde qu’elle rêve de conquérir, où les frottements de gants et sans des gongs constitueront désormais son nouvel univers.

M. O.

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