“Il n’y pas de développement du sport féminin sans aides”

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La Dépêche de Kabylie : Mme Tennoune présentez-nous votre association.ll Tennoune : Nous sommes une association qui œuvre à la promotion des sports exercés par la gent féminine. Nous œuvrons inlassablement à cette mission avec l’aide de l’ensemble des autres associations, ligues et des autorités à tous les niveaux de la hiérarchie wilayale qui répondent favorablement aux appels d’adhésion et de l’élevation du niveau de la pratique et de la performance.Avez-vous un plan d’action ?ll Notre plan d’action n’est pas figé puisqu’il s’articule essentiellement sur d’autres programmes des structures sportives et il est autant large que vaste.Et vos réalisations ? ll Nos réalisations peuvent être aussi concrètes que théoriques car ne portant que sur une politique de sensibilisation. Mais dans l’ensemble l’APDSF a eu à entreprendre plusieurs activités dont nous citerons les portes ouvertes sur le sport féminin, organisation de tournois locaux, nationaux, organisation de journée d’études, et enfin, nous assurons beaucoup d’aides matérielles à toutes les organisations sportives, sans oublier l’organisation de la manifestation à l’occasion du 8 mars.En matière de statistiques, où en est la pratique sportive à l’échelle wilayale ?ll Dans la wilaya de Bgayet, le sport gagne de plus en plus l’adhésion chez les filles et femmes. Elles sont environ 11.026 pratiquantes, dont 5.317 pour le sport communal, 70 pour les handicapés, mais la grande tare que nous déplorons c’est les quelques 1000 femmes qui s’adonnent à un sport dans les salles d’aérobic non affiliées… que nous dénonçons car, ce n’est plus un sport au sens noble du terme, mais carrément un sport onéreux…

Des satisfactions ? ll Eh bien oui, quand on constate ces chiffres qui vont en se multipliant, et au regard des athlètes féminines de nos grand clubs tels l’ASWB, LENCB, le MBB, la JS Awzellaguen qui ont atteint un niveau africain, et d’autres athlètes qui se sont exprimées en individuel comme Zoutat, Heddad respectivement à des niveaux, arabes et, continentaux. Nous ne pouvons qu’éprouver des satisfactions et dire que notre mission est en voie d’accomplissement.Un message…ll En guise de dernier mot, je lancerai ce message : “Nos problèmes sont d’ordres financier, infrastructurel, et je le dis de deux manières : primo, il n’y a pas de développement du sport féminin sans les aides, et secundo : les infrastructures étatiques doivent concourir par la gratuité de la pratique. C’est ainsi que les choses avanceront”.

M. O.

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