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Engouement des bacheliers pour le système LMD

La tendance semble pencher vraiment vers les filières du nouveau système, à savoir le LMD, licence-master doctorat. Ce dernier commence à connaître l’engouement au niveau de la capitale du Djurdjura. Les nouveaux bacheliers approchés par nos soins, hier, au campus de Hasnaoua convergent dans leur quasi-totalité, à dire que le LMD est trés bénéfiques surtout compte tenu de la durée de ses cursus de formation. Toutefois, ils appréhendent certes éventuelles embûches qui peuvent surgir et remettre en cause leur choix. C’est pour cette raison d’ailleurs, que nous avons sollicité M. Mitiche, vice-recteur chargé de la poste-graduation et de la recherche scientifique pour éclairer les modalités inhérentes à ce sujet. Selon lui, les inscriptions en LMD se font d’abord dans un grand domaine disciplinaire puis progressivement vers les spécialités selon le vœu, les résultats de l’étudiant et les offres des formations disponibles. “Les études se déroulent sous forme d’unités d’enseignement affectées chacune d’un coefficient. Une unité d’enseignement est un ensemble de matières organisé d’une manière pédagogique cohérente et dispensé en semestre. Une matière est enseignée sous forme de cours, TD ou TP”, a-t-il expliqué avant d’ajouter : “Chaque diplôme, chaque semestre et chaque unité d’enseignement à une valeur de crédits.Ces derniers sont les unités de compte qui permettent d’évaluer l’ensemble du travail de l’étudiant. Il correspondent aux volumes horaire de l’unité, de travail personnel, stages, projets, mémoire…”. Ainsi, donc, les crédits facilitent la souplesse entre les parcours et la mobilité puisqu’il sont au fait, capitalisables et transférables. “Une passerelle permet aussi la réorientation d’une formation vers une autre tout en conservant tous ou certains des acquis du parcours antérieur”, précise notre interlocuteur. Cependant, la question qui préoccupe aussi les futurs étudiants ; les diplômes, seront-ils nationaux étant donné que les programmes seront conçus à l’échelle locale ? “Oui, ces grades de licence, master et doctorat sont les diplômes nationaux. Il faut savoir une chose, que l’université doit soumettre ses maquettes de formation au ministère de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique qui les évalue dans le respect des règles nationales”, a-t-il tenu à rassurer tout en mettant bien évidemment l’accent sur la flexibilité des formations et la souplesse des cursus. De ce fait, les licences professionnelles débouchent sur l’insertion dans le domaine industriel ou bien économique alors que celles académiques permettent aux étudiants de continuer des études de master. C’est en somme, une sorte de décentralisation et d’une autonomie de gestion pédagogique pour s’adapter au marché du travail avec les moyens des établissements universitaires. Par ailleurs, pour revenir aux pré-inscriptions proprement dites, celles-ci se déroulent dans de bonnes conditions avec un personnel déployé pour accueillir et orienter les nouveaux bacheliers auxquels des enseignements et informations sont continuellement prodigués au niveau d’un bureau installé à cet effet, à l’auditorium du campus de Hasnaoua. Aussi, puisque l’opération peut de dérouler aussi bien à l’extérieur de l’université qu’à l’intérieur, pas moins de 70 postes de micro-ordinateurs ont été mis en place au profit des concernés, notamment à la faculté des lettres et à l’institut des sciences de gestion.“Les pré-inscriptions en ligne nous ont permis de gagner beaucoup de temps et d’éviter tous les casse-tête et les parcours de combattants qu’ont subi nos prédécesseurs”, estime un nouveau bachelier qui estime que son option vers la filière anglais est bien refléchi dans la mesure où, dit-il, les langues sont inéluctables pour s’adapter avec les exigences de la mondialisation. Un avis tout à fait différent avancé par un autre futur étudiant qui a jeté son dévolu sur les sciences juridiques.“Je ne suis pas fort en langue française. je maîtrise beaucoup l’arabe. C’est pour cette raison que j’ai opté pour le droit car, on m’a dit que la quasi totalité des modules enseignés dans cette faculté sont en arabe”, a-t-il ajouté pour justifier son choix. Sur un autre volet, il y a lieu de souligner que l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou accueillera, à la rentrée prochaine, environ 7 500 nouveaux “débarqués”.Enfin, pour ce qui est de la période des inscriptions définitives, celle-ci débutera aujourd’hui, mercredi 19 juillet et s’étalera jusqu’au 31 du même mois, tandis que l’opération des recours en ligne est prévue du 18 au 27 juillet en cours.

A. H.

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