Entre l’assainissement qui vient de voir ses travaux enfin entamés, entre les branchements en gaz de ville qui tardent à se finaliser, entre les ornières qui continuent à gêner la circulation à travers toute la daïra, Mekla pense à l’avenir. Les urgences sont nettes, les besoins sont clairs : il faut rénover les routes dont se plaignent les usagers ; il faut terminer les travaux d’assainissement qui tardent depuis un bon moment déjà. Beaucoup de temps a passé et les retards accumulés s’avèrent impressionnants. Cependant, l’avenir est perçu au présent et les nécessités ont été cernées par l’équipe à la tête de la commune. Ainsi, 48 logements LSP seront lancés très prochainement sous la gestion de l’Agence foncière et seront réalisés dans le voisinage du siège de l’APC tandis que 20 résidences et 60 logements seront réalisés par la CNEP/Immo sur le terrain, qui fait face à l’APC, sans oublier que 160 logements sociaux et 15 autres logements verront leurs travaux entamés dans les plus brefs délais sous la responsabilité de l’OPGI, les uns dans les environs du technicum de Mekla, les autres à l’entrée de la ville. Les accès à la ville pourront bientôt être instaurés à l’extérieur de ce fameux “triangle des sens uniques”, l‘idée nouvelle appelant à ouvrir des routes nouvelles qui contourneraient le centre-ville.L’objectif, selon le maire de Mekla, n’est plus de pallier au plus pressé en réalisant des constructions dans la ville même de Mekla.Le développement durable, dont un ancien élu (M. Mefidene) s’est fait le chantre, est le seul paramètre qui s’impose si l’on veut régler tous les problèmes urbains de Mekla. Il ne s’agit plus de construire pour construire, dans un cercle qui se restreint de plus en plus autour des résidences existantes. L’occupation intensive du territoire communal à montré ses limites. Pour le chef de daïra, il s’agit de procéder à une extension à travers toute la périphérie de Mekla et prévoyant de relier les villages et de les rapprocher. Mesloub (village natal de Feu Derami Saïd) et Djemaâ Saharidj (village natal de Aïssat Idir et de Bennaï Ouali) seront bientôt à quelques maisons l’un de l’autre et avec Mekla, ces deux villages ne feront plus qu’une seule et unique agglomération avec le siège de l’APC comme centre névralgique.A noter que Djemaâ Saharidj verra bientôt la réalisation d’un nouveau CEM et d’un nouveau lycée au lieu et place du CEM Aïssat Idir qui a donné des signes de vieillesse et qui a été réformé par la commission de contrôle technique pour vétusté et risques majeurs. Ainsi, tous les étudiants de la commune de Mekla se retrouveront dans les mêmes établissements scolaires et auront les mêmes chances. Les appels d’offres sont lancés et les chantiers ne tarderont pas à être ouverts.
Sofiane Mecherri
