Les habitants de Sidi Moussa, victimes du terrorisme dénoncent la fuite en avant du maire du chef-lieu installé par le wali délégué, qui les a « menacé verbalement avec des insultes, mots vulgaires et de détruire leurs maisons » s’ils continuent de créer des problèmes et de semer la zizanie entre les habitants de la commune, note un communiqué de l’Association hay Domaine Raghdi Mohamed de Sidi Moussa, rendu public hier, et remis à notre rédaction. A cet effet, plus de 20 familles victimes du terrorisme, et membres de ladite association, interpellent une fois de plus les autorités civiles et militaires d’intervenir auprès du maire de Sidi Moussa afin de solutionner leurs conflits qui consistent en la rénovation de leurs bâtisses qui ont été piégées et détruites par le terrorisme en 1996. Ainsi que « nous sommes lésés de nos droits les plus élémentaires à savoir l’électricité, l’eau et nos terres accaparées par les privés », soulignent les membres de l’Association dans la même missive. En outre, l’ensemble des habitants de cette localité revendiquent des sanctions immédiates à l’encontre de leur maire, qui selon eux, n’a pas trouvé que la politique de fuite en avant, de manipulation, de mépris et d’arrogance quant aux attentes et aspirations de cette couche victime de terrorisme, habitant cette localité depuis plus de 20 ans.Il est à noter que pas moins de vingt (20) lettres ont été adressées aux pouvoirs publics afin de trouver des solutions fiables quant à leurs questions, ajoute le communiqué.
Ziyad D.
