S’il y a une région qui souffre en matière d’alimentation en eau potable, elle ne peut être que celle communément appelée zone 3, allant de Bezazoua à Hennia en passant par plusieurs hameaux. Certes, ces derniers temps, une petite amélioration pour ne pas dire la fin du calvaire est enregistrée avec l’arrivée de l’eau au réservoir de Tazrout et dans la conduite principale, mais pour le mouvement associatif représenté par trois associations, à savoir Tanekra, El Rahma et Ouled Kouhaïl, beaucoup reste à faire.“Contrairement à ce qu’a déclaré le maire, l’eau ne coule pas, car jusqu’à présent, aucun village de Bezazoua à Hennia n’en bénéficie”, nous a déclaré un membre de ce mouvement, qui a ajouté : “il n’y a que des essais, quant aux bretelles alimentant les villages, elles sont à l’abandon. Je peux dire que d’autres en sont dépourvus”. Le premier intervenant laisse le soin d’enchaîner à un autre : “Aux deux forages réalisés aux Smaïl, les travaux sont au ralenti. Nous allons passer un autre été difficile, même s’il y a un peu d’espoir”. Le mouvement associatif a tout de même rapporté quelques informations à ce sujet dans un écrit qui nous a été remis. “Il ne faudra pas que les citoyens de cette région soient induits en erreur car personne n’a rappelé les étapes difficiles semées d’embûches franchies par le mouvement associatif pour enfin arriver à la concrétisation de tous les problèmes inhérents à l’AEP zone 3 actuellement dépendante de la chaîne de distribution du couloir de Sidi Ali Bounab, parallèlement à des responsables fuyards, spectateurs de la malvie qui s’est installée dans tous les foyers”, a-t-on relevé en premier lieu dans ce document avant d’enchaîner par : “Le mouvement associatif n’a ménagé aucun effort pour venir à bout d’un blocage intentionnel d’un projet qui devait être fonctionnel avant la fin de 1994 et nous estimons que le jugement irréfléchi et irresponsable “zone rouge” porté sur le flanc en question dès 1995 a anticipé l’abandon des travaux de réalisation de certaines infrastructures par l’entreprise (URHTO)”. Dans le même document, les rédacteurs citent toute les démarches entreprises par leur Mouvement tels les déplacements de ce dernier sur les lieux avec les responsables et les requêtes qui leur ont été adressées pour que la relance des travaux restants et à l’abandon ait enfin lieu sans qu’un responsable local n’ait daigné sourciller. Pour ce mouvement, les actions du 16 septembre 2003 et 26 septembre 2004 ont pesé positivement sur des revendications légitimes et légales et que les responsables de l’hydraulique se sont engagés à régler en collaboration avec le mouvement tout en signalant certaines réalisations (réalisation du réservoir de 1 000 m3 tête de transit, l’ouverture d’une piste). Les travaux de ce réservoir ont démarré en août 2002 pour être achevés et réceptionnés en mars 2003. Dans le même écrit, les membres de ces associations n’ont pas omis de relever que le premier responsable, en l’occurrence M. Abbès de la direction de l’hydraulique de la wilaya de Tizi Ouzou, a été toujours à leur écoute. “Nous remercions ce responsable armée d’une grande volonté en vue de régler tous les problèmes”, a conclu un troisième intervenant.
Amar Ouramdane
