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Prolifération de l’activité !

l Le nombre de salons de coiffure dames a dépassé de loin celui des hommes depuis déjà belle lurette, mais l’on ne s’attendait guère à cet extraordinaire engouement dans cette activité féminine dans les villages de toute cette commune relevant de la daïra de Maâtkas. En effet, cet adage de “entre 2 salons, il y a un salon”, allusion faite à une autre activité commerciale pas du tout similaire à Tizi Ouzou, est maintenant très approprié à la coiffure dames. Très en vogue, surtout en saison estivale, cette prestation de service se propage avec une vitesse inouïe. S’il est vrai que les jeunes filles ne trouvent que rarement d’autres débouchés professionnels, il n’en demeure pas moins que le côté lucratif de ce métier y est pour beaucoup dans cette prolifération de salons. A titre illustratif, une “coupe” pour mariée coûte un peu plus de 2. 500 DA alors que pour une fiancée, quelque 2.000 DA de plus sont à débourse nonobstant évidemment, d’autres prestations onéreuses. Il y a de cela quelques années, seul le chef-lieu communal disposait de ces espaces de beauté. Actuellement, il n’existe point de village où on en trouve pas. Même situation dans la commune de Maâtkas où les salons se comptent par dizaines, au grand dam des hommes qui, eux, ont le tournis à chaque fois qu’ils sont invités à prendre leurs femmes, fiancées ou sœurs au salon du coin.

Idir Lounès

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