D’ailleurs, ils n’ont pas tardé à réagir par une correspondance adressée au P/APC de Béjaia et à la presse locale pour exiger “la levée des contraintes iniques imposées à nos activités commerciales”, lit-on dans le document signé par les commerçants et les résidants concernés. Cette mesure qualifiée “d’inique” s’avère être une inextricable et embarrassante situation pour ces commerçants, qui à la fois gèrent des magasins et occupent presque tous une résidence au-dessus de leurs commerces. Par cette décision les rédacteurs de ladite correspondance se demandent “comment pourrions-nous respecter l’interdiction d’arrêt devant nos portes et nos magasins ?”Le boulevard de la Liberté est devenu depuis l’extension de l’ancienne ville, un lieu à forte concentration commerciale et administrative, chose que n’omettent pas de signaler les rédacteurs du document, avec insistance : “vous n’êtes pas sans savoir que le long du boulevard de la Liberté, il y a la prison la gendarmerie, l’APC, la daira, le marché couvert, le bloc administratif…”En outre, les nombreux commerces qui existent font que les emplettes du quotidien se font dans cette zone aussi bien pour les résident, que touristes et visiteurs qui viennent des régions limitrophes. Ceci sans citer le problème de l’approvisionnement des commerces et les difficultés des restaurateurs qui verront leurs salles, habituellement pleines, se vider à cause d’un stationnement. S’il est utile de désengorger ce boulevard pour le rendre exclusivement aux piétons l’aménagement de parkings est aussi utile. Sinon, tout sera à l’arrêt0.
Yacine Boudraâ