Contrairement aux années précédentes, les inscriptions et les réinscriptions au CREFD, (centre régional d’enseignement et de formation à distance) ont commencé très tôt, cette année. En effet, dans le souci, sans doute, de pouvoir canaliser l’afflux et le reflux des candidats qui prennent d’assaut l’établissement, la campagne des inscriptions a été ouverte même durant la période de l’été puisqu’elle a débuté au milieu du mois de juillet en cours. Cela pour permettre, estime M. Larbes, directeur du CREFD de Tizi-Ouzou, au personnel du centre un bon suivi de l’opération. De ce fait, quotidiennement, les intéressés par un enseignement distance notamment, les recalés aux examens scolaires peuvent prendre attache avec la direction du CREFD qui est chargée d’assurer une permanence, même en ces périodes de vacances, pour accueillir les candidats. “Nous avons ouvert les inscriptions dès le mois de juillet afin de maîtriser la situation et éviter par là-même les grandes affluences en ce mois de septembre ; il faut tirer avantage de l’expérience vécue les années précédentes”, souligne M. Larbes qui ajoute, par ailleurs, que le CREFD de Tizi-Ouzou avec ses deux annexes, notamment Bouira et Boumerdès, mise sur un effectif prévisionnel de plus de 10 000 candidats pour l’année 2006-2007. D’autre part, il y a lieu de rappeler que le CREFD de Tizi-Ouzou a enregistré des résultats très satisfaisants cette année, avec un taux de réussite très encourageant au bac. On enregistre même des bacheliers ayant décroché leur bac avec mention très bien. C’est, au fait, une preuve concrète qui signifie amplement que l’enseignement à distance consiste continuellement en un levier prépondérant pour relever le défi car, il faut le préciser, les élèves ayant décroché leur visa pour l’université, via le CREFD, intégreront, au même titre que leur homologues scolarisés, la communauté estudiantine pour suivre un cursus d’enseignement supérieur. Cela dit, à travers les cours dispensés par le CREFD, on peut, à coup sûr, rattraper le retard et se mettre ainsi au diapason des élèves de l’école traditionnelle. Enfin, en un mot, les cours par correspondance sont, en somme, une chance à ne pas rater.
A. H.