Mais, car il y a bien un mais, Cette dernière édition des Championnats d’Afrique des clubs ne s’est pas déroulée dans des conditions pour le moins normales. En premier lieu son report de décembre 2004 à avril 2005 et l’incertitude de sa tenue qui a plané durant, ont été des facteurs déstabilisants… Sa tenue en cette période a eu également son quota d’aléas. Annoncé avec une quinzaine de clubs participants dûment confirmés au départ, seul neuf y ont émargé à la compétition !Une situation bien défavorable à cette compétition continentale, mais dont les retombées l’ont été davantage pour nos deux équipes qui, en figurant dans plusieurs groupes, auraient pu prétendre aisément au second tour. Mais, ainsi logés dans deux groupes, dans le premier figuraient des ténors et qualifié de celui de la mort, ou même celui du GSC, oû figuraient également deux équipes kenyannes, elles ne pouvaient que faire les frais d’un évincement programmé basé sur les calculs mesquins et l’intrigue à grande échelle. Il est désolant de souligner qu’à ce niveau de la compétition, on se prête encore à ce genre de procédés déshonorants désormais désuets, où les calculs sont mis à l’avant, par rapport aux valeurs du sport et de la compétition, seul gage pour en designer les meilleurs… Les plus forts. Car si pour le NCB, les calculs ont été plus fins et ne se distinguent pas en apparences, ceux appliqués au Ghalia sont d’une évidence qu’ils nous rappellent à juste titre un certain scandale du football, de 1982 où notre glorieuse EN a failli bouleverser un certain ordre, si ce n’était la combine germano-autrichienne. Le Ghalia, avec ses deux victoires dans la deuxième poule, avait tout pour figurer dans le carré final et renversser l’ordre… Mais le gotha africain bien averti en a voulu autrement.
M. O.