Les chauffeurs de taxi refusent les nouvelles propositions

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En effet, après les mesures proposées par la direction des transports à leur égard, les chauffeurs expriment leur mécontentement et exigent encore une fois une nouvelle réflexion sur la loi régissant les chauffeurs de taxi algériens. Le président du Comité national des chauffeurs de taxi, Hocine Ait Brahim que nous avons rencontré hier au siège de l’Union générale des commerçants et artisans Algériens (UGCAA), à fait savoir que la seule solution est l’installation d’une commission technique, composée de syndicats et d’administrations qui sera chargée de l’organisation et du suivi de cette activité. Le nombre de taxis a été revu à la baisse, il est passé de 12 000 en 2000 à 11000 taxis en 2006. Les chauffeurs de taxi suspendus sont estimés d’après le président à 2000 cas. La décennie du terrorisme, l’incapacité de possession d’un véhicule (taxi) et les maladies sont à l’origine de leur suspension.  » Ces personnes sont prêtes à réintégrer leur corporation « , confirme Ait Brahim.Parmi ces mesures, l’unification de la couleur des taxis,  » la couleur n’a jamais était un problème pour les chauffeurs « , d’après Ait Brahim. C’est en août 1993 que cette loi a été révolue. Pour ce qui est des sociétés de taxis que la direction des transports encourage  » et qu’ils prétendent qu’elles pallient le manque de taxis dans la capitale « , le directeur indique que “ces dernières travaillent au détriment des taxis normaux  » Ils sont en train de travailler comme des clandestins « . Pour rappel la direction compte ouvrir pour le mois d’août prochain une troisième société pour regrouper les chauffeurs de taxi. Il est question notamment d’introduire et réglementer la publicité sur les véhicules, généraliser l’utilisation du taximètre, exiger une limite d’âge et un uniforme pour les chauffeurs, et limiter la durée de la carte violette (cartes d’exploitations (366 jours)). Il convient de noter que ces propositions ont été formulées fin 2005. Le directeur du Comité des chauffeurs de taxi s’est montré catégoriquement ferme à ces propositions  » Nous sommes contre les propositions avancées par la direction des transports, elles ne seront acceptées qu’au moment où elles feront l’objet d’une étude par une commission technique nationale « . Il a signalé notamment que  » l’appel au débrayage est notre dernier recours « .M. Ait Brahim a noté qu’une réunion regroupant les membres du Comité national des chauffeurs de taxi est prévue samedi prochain pour étudier ces propositions où un rapport sera rendu public à ce propos. Aussi un rendez-vous est attendu avec le conseil de la wilaya des chauffeurs de taxi.

Wahiba Ait Youcef

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