Il est révolu le temps où cette collectivité de Maâtkas rayonnait à longueur d’été par ses innombrables activités culturelles qui s’organisaient à travers quasiment tous ses villages.En effet, ils étaient une douzaine, ces virevoltantes associations culturelles qui se sont créées au début des années 90. Certaines parmi elles ont défrayé même la chronique culturelle par les nombreuses manifestations qu’elles organisaient. Nous citerons entre autres, Tigdjedit Nath Zaïm, Tafrara de Cherkia, Ighil Aouère, Azbu El Bir, AAJ de la Maison de jeunes de Souk El Khemis, Tafsut de Bouhamdoun etc. Ce sont d’ailleurs ces structures qui furent les initiatrices de la fête de la poterie en plus de la défunte Taneflit composées essentiellement d’intellectuels de la région. Durant cette “belle époque” culturelle, il ne se passait pas une date symbole telles que le 1er Novembre, le 5 Juillet, le 20 Avril, le 12 Janvier (1er Yennayer)… sans que ces associations se distinguent par la tenue de festivités. La plupart de ces organisations de jeunes se sont, hélas, “volatilisées” en 2000 et 2001 pour moult considérations. Le manque de moyens, voire d’égards, ont fait que la plupart des animateurs ont changé d’horizons. Aujourd’hui, force est de constater que sur la scène culturelle locale, il n’y a tout bonnement… rien à voir, malheureusement. Ni la Maison de jeunes (qui était autrefois omniprésente) ni la commission des affaires culturelles de l’APC, ni encore aucune association culturelle n’ont daigné faire le moindre effort pour combattre cette léthargie culturelle qui frappe de plein fouet toute la circonscription. C’est dire enfin qu’en cette période de vacances, seules les connexions Internet, les interminables parties de dominos et de belote et les… siestes semblent préoccuper les jeunes Maâtkis. Dommage !
Idir Lounès
