l Après trois années de silence, Aït Ziane Salah, ce jeune chanteur natif de Tala N’tazart dans la commune d’Iboudraren, sort son cinquième album. Cette K7, la cinquième à son actif qui est composée de six (06) chansons, est sortie sur le marché depuis plus d’un mois. Enregistré au studio Yugurten à Azazga et produit par Izem, l’album de Salah Aït Ziane ne porte pas de titre à l’image des 3 précédents. A ce sujet, Salah comme à son habitude dira “je n’ai pas de préférence dans mes chansons puisqu’elles sont toutes de moi et que je les aime toutes, de même je préfère laisser le soin aux auditeurs quant aux choix du titre”. Aït Ziane Salah peut être considéré comme étant féru du texte et de la musique puisqu’il n’est pas de ceux qui aiment et font le “vite fait, l’essentiel c’est de produire”, mais au contraire, Salah travaille beaucoup ses textes et sa musique.C’est ainsi que dans ce nouveau produit, une pléiade de musiciens a participé à son œuvre, à l’image de Madjid Halit pour le kanoune, Kheir Eddine Mekachiche pour le violon ou encore Youcef Saoud au nay et à la percussion Rabah Ouknin. Ce 5e album touche un peu à beaucoup de thèmes et est composé de six titres : Tin Yerdjan, Ihnin fell-as, Hdjeb a tiziri, Timsal, Ughal-d, Anef-iyi, Aït Ziane Salah a débuté sa carrière d’artiste en 1984 à la radio, mais son 1er enregistrement il le fera deux années plus tard en 1986, et depuis, il produira presque chaque trois années, hormis durant la décennie noire où Salah restera 10 longues années pour enregistrer son 4e.Avec ce nouvel album, la chanson kabyle ne fera que s’enrichir, et les amoureux de la bonne musique et des textes travaillés ne se lasseront sûrement pas de l’écouter ; de même que cet enseignant de formation et de métier aura sûrement beaucoup à dire sur les choses de la vie. Salah chante par passion, par amour et pour le plaisir.
B. M’hanna