Minutes de frayeur, ce dimanche après-midi, au lieudit Ighil Ouazzoug, abritant la cité douanière à quelques centaines de mètres du chef-lieu de la wilaya.En plein travaux d’aménagement et de revêtement d’un terrain longeant la clôture de la cité douanière, l’équipe chargée de l’opération par les services communaux a eu la désagréable et soudaine surprise de se voir “braquée” par plusieurs douaniers “kalachnikov en mains”, selon le témoignage des concernés. Travailleurs et techniciens de la commune ont tout simplement été sommés d’arrêter les travaux et de “plier bagages”, nous a-t-on affirmé sur place, quelques minutes après l’incident.Motif d’une pareille réaction ? “Aucun”, selon certains, par crainte des douaniers, selon d’autres, les travaux affecteraient les “limites territoriales” de leur cité entourée d’un mur en béton de plus d’un mètre à proximité duquel les travaux s’effectuaient. Quoi qu’il en soit, il a fallu l’intervention du divisionnaire de l’APC, qui a pris attache avec le directeur des services douaniers pour que le malentendu soit évacué et que l’opération de revêtement reprenne son cours.Le P/APC, présent sur les lieux, n’a pu que “regretter” l’incident, sans y ajouter des commentaires. En revanche, il a bien voulu sur un tout autre chapitre, nous faire état d’un bref bilan et autres éclaircissements, concernant l’évolution de quelques projets dont il a la charge. Notamment le problème du relogement des commerçants de la place Ifri, installés provisoirement sous les tribunes du stade scolaire depuis plus d’une année, tout de même”. Ces commerçants n’ont cessé depuis, de se plaindre des contraintes en ce lieu principalement l’absence de clientèle. Les raisons à l’origine de leur délogement étant l’insalubrité et l’état de dégradation de la place Ifri, le P/APC a décidé la restauration/reconstruction du lieu avec un délai de trois mois au maximum.Or, les offres de reconstruction proposées par les entreprises intéressées, précisément au nombre de trois dont une belge et une entreprise algérienne en sont encore “à l’étude”, selon notre interlocuteur.Abdelhafid Bouaoudia, P/APC de Béjaïa, a néanmoins tenu à énumérer quelques-unes des réalisations des services communaux, dont un nombre de 84 opérations de revêtements des trottoirs. La construction du lycée “Sidi-Boudahem” qui devra être réceptionné dès la rentrée scolaire, des travaux d’AEP et autres initiatives de volontariat pour le nettoyage de la ville, assuré essentiellement par les scouts.Une première opération a eu lieu le vendredi 4 août alors qu’une seconde “de plus grande envergure” est prévue pour jeudi prochain, a-t-il promis.
Hakim O.
