Des perspectives et…des entraves

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Le mouvement associatif dans la wilaya de Béjaia n’augure pas, semble-t-il, du bonheur, du moins dans le cas de l’Association des diabétiques d’Akbou qui fait face à un marasme total, et ce, faute de moyens financiers et matériels, à en croire les déclarations de son président, M’barek Abarour ; interrogé par le conseiller pédagogique auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports Idir Nehal. Ce dernier nous a fait savoir que les hautes instances ont mené ces derniers jours une enquête nationale, dirigée par l’université d’Oran, sur le mouvement associatif en Algérie. Ainsi, les conseillers pédagogiques de la DJS, dont M.Nehal, chargé de cette mission, ont procédé à la distribution des questionnaires aux associations, objets d’étude, à travers toute la wilaya de Béjaia. Les questions ont porté, à la lecture du questionnaire, sur un interrogatoire relatif à l’organisation des associations, les projets réalisés et les obstacles entravant l’activité et l’épanouissement de ces organisations, chacune son caractère. Toutefois, le conseiller n’a pas omis de signaler que le mouvement associatif dans la wilaya de Béjaia traverse une crise. Et d’ajouter : “Certaines associations sont sur le point d’agoniser et d’autres seront disparues si des solutions ne sont pas prises par les pouvoirs publics’’. Il cite, en outre, le cas de l’Association des diabétiques d’Akbou, créée en 2003 et qui compte plus de 480 adhérents, laquelle se noie dans l’indifférence et fait face à des entraves, notamment financières.“C’est une association qui doit être remise sur pied et à prendre en charge, eu égard aux efforts consentis par ses membres actifs’’, a soutenu M.Nehal.Le conseiller a émis le vœu de voir à nouveau l’Association des diabétiques aider, comme elle le faisait auparavant, les diabétiques démunis notamment.De son côté, le président de ladite association attire l’attention des collectivités locales (APC d’Akbou) et du ministère de la Solidarité nationale afin qu’ils leur prêtent main pour assurer, un tant soit peu, la prise en charge des diabétiques démunis.Par ailleurs, le président s’est montré satisfait, voire fier des actions réalisées par son association en citant, entre autres, la compagne de proximité, lancée il y un an, pour la sensibilisation des enfants diabétiques et les aides consistant en la distribution gratuite de médicaments pour cette frange.Quant aux perspectives, l’association envisage l’organisation, en mars prochain, d’un marathon national pour les diabétiques.Enfin, M. Abarour espère que son appel de détresse sera entendu par les instances concernées et toutes âmes charitables pour remédier à cette situation, qualifié d’impasse.

El Yazid Madi

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