La commune des Ouadhias où les Iwadhiyen comme bon nombre de ses visiteurs veulent bien l’appeler, n’est plus ce qu’elle était dans un passé récent en matière de présence de médecins spécialisés, elle qui faisait le beau temps de cette frange importante de la société en ce sens que la population locale comme celles des communes limitrophes, trouvait son compte à travers une présence massive de spécialistes, il n’y avait pas donc besoin de chercher ailleurs. Aujourd’hui, cette richesse appartient hélas, aux lointains souvenirs, la parfaite illustration de cet état de fait, reste indéniablement l’absence d’un médecin spécialiste en gynécologie. En effet, les Iwadhiyen sont dans l’obligation de se rendre dans la commune voisine Boghni pour pouvoir consulter un gynécologue. Eh oui, cette réalité amère, les résidents à Ouadhias l’acceptent difficilement, cela s’interrogent sur les raisons d’un tel exode. Actuellement, il faut dire que la masse de médecins présents à Ouadhias se limite à quelques généralistes qui se comptent sur les doigts. La commune donne l’image d’un arbre gaulé de ses fruits au grand dam des milliers d’âmes qui ne demande qu’à être pris en charge dans de meilleures conditions, sinon comment admettre que pour une simple consultation de gynécologie, une femme enceinte est contrainte de faire le déplacement, dès fois dans des conditions qui laissent à désirer, à Boghni, une commune distante de quelques kilomètres des Ouadhias mais qui connaît elle, paradoxalement, une concurrence atroce entre les… médecins spécialistes.
A. Z.
