L’été et le tapage des D-J

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l Avant, les fêtes en Kabylie, étaient animées par des femmes qui chantaient à pleine voix, parfois accompagnées de tambourins, après la disparition des cavaliers appelés “Imnayen”. Dans les années 80 et 90, l’on a assisté à l’arrivée des animations musicales par des chanteurs à l’aide de hauts-parleurs. Ces dernières années et à l’orée du développement technologique, ce sont les D-J qui prennent la relève. La location de cette machine à danser et à faire la fête se fait à partir de 5 000 DA. Pas besoin de préparation ni aménagements. En quelques minutes, tout est mis en place, la fête commence et s’emballe sans discontinuité.Le côté négatif de ce climat d’ambiance que nous procure ces machines, est le tapage nocturne qu’il provoque, suite à sa mauvaise utilisation.L’on assiste parfois à 3 ou 4 fêtes dans le même quartier d’un village. Le D-J est actionné sans interruption à hauts décibels et ce, toute la nuit.Impossible de dormir ou de se reposer si l’on habite à proximité de ces nuisances. L’on oublie souvent qu’il y a des enfants, des malades et des vieux qu’on doit protéger. L’absence de l’Etat sur le terrain, a fait que le règlement régissant la durée des soirées n’est jamais respecté. La fête est une belle chose, mais au-delà de certaines heures de la nuit, il faut penser aux autres, en réduisant le volume de ces machines à faire la fête.

M. H.

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