Impossible d’y résister et de rester insensible, le visiteur ne serait-ce que d’un jour ou même simple passant dans la localité d’Azazga, qui ne cesse pourtant de se métamorphoser, ne peut qu’être frappé par l’image peu reluisante voire choquante qu’offre le jardin public du centre-ville qui donne en fait l’impression d’être abandonné depuis longtemps. Celui-ci se trouve en effet dans un état des plus lamentables mauvaises herbes de tous genres s’entremêlent pour former un parterre broussailleux sous l’ombre molle et nonchalante d’arbres mal entretenus. Un lieu ne dégageant aucune vie, en somme. Comme si cela ne suffisait pas à la destruction de cet espace censé être vert, devenu “jaune”, en passant, certains trouvent un malin plaisir à y jeter des déchets. Ainsi, un amas des fameux sachets noirs et colorés de monceaux de papier et de tas de choses non identifiées encore se sont entassés ça et là aux abords de ce jardin se permettant de temps à autres quelques “réveils” sporadiques allant jusqu’à des “exhibitions” volantes, avec le vent soufflant notamment. Voilà donc ce qu’il est advenu du jardin d’Azazga qui constituait jadis un lieu de détente et un refuge, surtout en temps de chaleur pour les centaines de personnes qui s’y rendaient.Peut-être le redeviendra-t-il un jour, c’est le souhait, de tous les Iazzougens et celui en tous cas des responsables locaux qui devraient passer à l’action incessamment. Signalons en fait que ce jardin se trouve fermé depuis quelques temps. Une plaque métallique est suspendue en haut de son portail et sur laquelle on peut lire que celui-ci “est fermé pour travaux”, bien qu’en réalité aucun travail n’est visible sur le terrain au grand dam de la population “on ne sait pas ce qu’ils projettent, cette plaque se trouve ici depuis des semaines mais jusqu’à maintenant rien n’est encore fait. C’est à se demander si ces travaux annoncés vont démarrer un jour”, s’impatiente en effet un des habitants, selon le président de l’APC d’Azazga, un projet portant réfection de ce jardin est à l’étude. “Nous devons étudier le propositions de réalisations d’abord”, nous a-t-il dit. Pour lui, les travaux ne tarderont pas à être entamés. Voilà donc ce qui ne peut que réjouir les Iazzougens.
M. O. Ben Mokhtar