En cette période de vacances, la plupart des administrations fonctionnent au ralenti, c’est connu puisque le gros du personnel choisit les mois de juillet et d’août pour se reposer.C’est paradoxalement, ce moment que choisit l’APC d’Aïn El Hammam pour se secouer et traiter des problèmes urgents. Ainsi lors de l’Assemblée générale extraordinaire, Djamel Mouffok, le président d’APC par intérim, a eu à traiter des deux questions importantes qui ont tenu en haleine la population, durant l’hiver passé.L’affaissement continu de la ville, mettant en danger plusieurs immeubles, a été le point sur lequel les membres de l’Assemblée ont demandé des explications quant aux mesures prises par les pouvoirs publics. Nous apprenons qu’un bureau d’étude est chargé de soumettre des propositions pour faire face au danger.La wilaya, quant à elle, consciente de la gravité de la situation est disposée à mettre les fonds que nécessiteront les travaux de confortement ou autres. Ce qui est déjà un souci de moins pour l’APC. Notons que pour le moment certaines mesures, à même d’éviter que la situation n’empire, sont préconisées mais tardent à se réaliser sur le terrain. Les citoyens ont dû remarquer l’ajournement du bitumage d’une partie de la rue Colonel Amirouche afin de permettre aux services de l’ADE de refaire tout le réseau qui serait défectueux, sur cet axe. Il en sera de même pour le réseau d’évacuation des eaux usées qui, dit-on, serait dans un état déplorable, ce qui accentuerait le tassement du terrain. Ce n’est qu’une fois ces opérations réalisées que l’étape consistant à étancher la chaussée, interviendra. Il faut noter, cependant, le retard pris pour entamer ces travaux. Nous sommes aux portes de l’hiver et si le statu quo demeure et que les pluies nous surprennent, il serait difficile d’intervenir en sous-sol.L’AG a eu aussi à débattre de la question de l’abattoir qui, en d’autres lieux, ferait sourire, rien que d’en parler. Les trois mois de grâce, accordées par la wilaya à l’APC pour lever toutes les réserves émises par les services d’hygiène, sont en train de s’écouler rapidement. C’est pourquoi, il n’y a pas lieu de tergiverser pour éviter de vivre encore une fois le scénario du trimestre précédent. Pour le moment, une somme de 52 millions de centimes à prélever sur le budget de l’APC est prévue à l’effet de remédier à la situation. Sera-t-elle suffisante lorsqu’on sait qu’il faudra penser à construire un incinérateur conforme aux normes et faire quelques aménagements et réparations ? Ainsi, l’épineux problème qui ne semble pas être pris en compte et qui risque de surgir est celui de l’évacuation des rejets de la ville. En effet, suite à un éboulement survenu sous l’abattoir, des eaux usées se déversent à ciel ouvert, à quelques mètres seulement des locaux d’abattage. L’APC ne doit pas négliger cette situation. Il y va aussi de la santé des consommateurs.
Nacer B.
