En attendant que les professionnels du football retrouvent les stades et les pelouses, ce sont les amateurs de cette balle ronde qui prennent le relais en défiant la chaleur pour un seul objectif : celui de combler le vide culturel qui plane sur la ville d’Amizour et de faire oublier la saveur des sables humides et des eaux salées à ceux à qui la mer a tourné le dos.L’ambiance est toute particulière et plaisante à travers les grandes agglomérations de cette commune qui suffoque et où, à chaque fin de journée, des terrains vastes ou terrains de fortune utilisés pour la pratique du sport roi,s’agglutinent de monde qui n’est pratiquement pas formé de passionnés du foot, mais aussi de ceux qui veulent tuer le temps et la monotonie.Des bénévoles mais bons connaisseurs en matière de sport et loisirs, qui se sont transformés en organisateurs, ont gagné le pari d’organiser des tournois de mini-changements qui s’apprêtent à rejoindre à leurs terrains. En somme, quatre grands tournois qui méritent d’être cités, se déroulent depuis le 20 juillet dernier au niveau des grandes localités situés aux quatre points cardinaux du chef-lieu d’Amizour. Boukhalfa, Ighil Ialouanen, Xantina et Mardy-Ouamane, lesquelles vivent chacune de son côté au rythme de ces manifestations sportives avec le concours de dizaines d’équipes représentant leurs quartiers ou leurs villages respectifs.Des gens viennent découvrir le talent d’un frère, d’un fils ou d’un voisin tout court durant ces tournois de proximité dont les finales se joueront le 20 août prochain. Si, par ailleurs, les hommes ont trouvé un terrain d’échange pour passer les vacances “at home” et sans débourser un sous, la gent féminine par contre a trouvé son compte durant les fêtes de mariage.
N. T.
