Une nouvelle biographie de Aissat Idir

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Publié aux éditions l’”Harmattan” (Paris), au début de cette année, cette biographie reprend les épisodes essentiels de la vie et du combat de Aissat Idir. Le livre est intitulé : Aissat Idir, sa lutte politique et syndicale pour l’indépendance de l’Algérie. Pur hasard ou acte délibéré, l’ouvrage parait à l’occasion du cinquantenaire de la création de l’Union Générale des Travailleurs Algériens. Le livre du frère Hassan, commence par l’enfance de Aissat Idir. Sa vie communautaire à Djemâa Saharidj, la colonisation de cette région, les conséquences de cette colonisation ainsi que l’exclusion à l’examen et l’exil vers la Tunisie du syndicaliste. L’auteur revient sur cette période tunisienne (1938-1939) avec la mobilisation, suivie de la démobilisation en 1940 empreinte de désespoir mais qui sera vite suivie d’espoir. L’auteur aborde le déclenchement de la guerre à la Toussaint en 1954 et l’après-novembre 1954 où il sera entre autres question de la création de l’UGTA. Le livre ne se limite pas à ce sujet cardinal mais traite aussi d’autres événements majeurs de la Révolution comme le Congrès de la Soummam, la bataille d’Alger et la grève des huit jours. L’ouvrage se termine sur la fin tragique de Aissat Idir. Ce chapitre s’étale sur la détention en prison et dans les camps, le procès, l’acquittement et la mort. Ce livre, précise l’éditeur parisien, est un témoignage exceptionnel sur la vie de Aissat Idir, militant des premières heures dans la lutte de Libération nationale, qui apporte quantité d’informations nouvelles sur cette grande page de l’Histoire algérienne. Mais cet ouvrage a aussi et surtout, l’ambition de préciser l’action du syndicat et la profonde implication de Aissat Idir dans la lutte nationale ; et d’éclairer d’un jour nouveau les événements politiques et militaires qu’a connus l’Algérie depuis l’Indépendance à la lumière de cette analyse.Dans l’annexe, le lecteur pourra consulter des coupures de presse de l’époque coloniale, entre autres des articles parus dans l’Echo d’Alger et dans L’Ouvrier algérien et des lettres écrites par Aissat Idir, notamment celle envoyée à ses enfants en 1952. Des photos et autres documents enrichissent ce livre, disponible en France, et dont l’auteur a eu l’amabilité de nous transmettre un exemplaire par courrier.

A.Mohellebi

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