«Je suis d’abord un montagnard»

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La Dépêche de Kabylie : Tout d’abord, la Dépêche de Kabylie vous souhaite bonne fête.Cherif Kheddam : C’est d’abord votre fête.

Après plus d’une cinquantaine d’années vouée à la chanson, est-ce que le grand maître est satisfait ?Cinquante années, c’est beaucoup et c’est peu en même temps. Il y a des choses qu’on a fait et des choses qu’on souhaiterait faire si le temps le permet.

Si c’était à refaire, une autre vocation ?Je serai poète.

Parlez-nous de vos débuts et de votre évolution ?Comme tous les débutants, il y a les premiers pas, on tombe, on se relève, on continue comme çà avec cette assurance, qui arrive petit à petit, puis il y a d’abord cette volonté de réussir et il ne faut pas se décourager ou aller trop vite.

Vous êtes né dans ces montagnes, sur ces hauteurs, vous les avez chantées, vous les avez adulé comme si elles font partie de vous et pourtant vous avez traversé la mer sans que cela ne change votre inspiration ?Oui, c’est vrai, la montagne m’a toujours collé à la peau, je suis d’abord un montagnard, quand à la mer, je ne l’aime pas car je ne sais pas nager et je n’ai jamais appris (rire).

Une dernière question, vous avez chanté il y a quelques années, lors de notre tragédie Enchallah atsehloudh, qui est un véritable hymne …Çà, c’est déjà du passé. Il faut regarder maintenant vers l’avenir.

Entretien réalisé par E. N. K.

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