l Avec l’embellie financière que connaît le pays, des recettes en hydrocarbures s’entend, les orientations en matière de politique sociale sont reprises ces derniers temps, l’espoir d’être assisté de nouveau, s’est ravivé.Réanimer la situation exige tout au moins, d’adresser quelques signaux, montrant ainsi que la volonté est réelle et s’exprime sur le terrain. L’intention toute récente de réaliser 40 logements sociaux en location-vente par la daïra de Kadiria a fait le tour de la commune, et tout le monde se voit déjà attribuer un logement, des discussions passionnées, sans fins, prennent la tournure “du déjà acquis”.L’assiette prévue pour ce projet est occupée actuellement par les marchands-trabendistes installés temporairement par l’APC, lesquels occupants réclament la placette avant de quitter les lieux.Dans le sillage de toute cette confusion, une vingtaine de commerçants exerçant légalement, se voit dérangée par cette atmosphère nouvellement créée, les magasins n’enregistrent plus les mêmes recettes qu’avant, les impôts auxquels ils sont soumis, doivent être honorés en dépit du manque à gagner.Priés de libérer la place dégagée à la construction, les jeunes chômeurs convertis au commerce, ne consentiront à le faire que si l’autorité de la commune les recase à l’endroit convenu. La situation traîne ainsi depuis le 19 mars 2006, la première tranche n’a pas encore démarré. Si au moins l’information n’avait pas été divulguée précipitamment, elle aurait été qualifiée de rumeur, au lieu de susciter un intérêt de cette dimension.
A. Cherif