Les citoyens réclament l’eau potable

Partager

Décidément, le sempiternel problème de l’eau potable qui se pose avec acuité au village de Semmache, dans la commune d’El Adjiba semble ne pas connaître son épilogue. Les multiples démarches effectuées alors par les citoyens auprès des services concernés à l’effet de prendre les mesures nécessaires à même d’atténuer cette crise qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes s’avèrent vaines et sans résultat. D’où le recours à une action qu’on peut qualifier de radicale puisque les citoyens viennent de se faire justice. En effet, dans une correspondance adressée aux responsables communaux ainsi qu’aux instances hiérarchiques, dont une copie nous est parvenue, les citoyens d’At Aissi ont d’abord tenu à rappeler à leurs destinataires leur calvaire quotidien relatif à l’absence de l’eau potable dans leurs robinets, puis les ont avisé de la décision prise à l’unanimité sur l’enlèvement des compteurs. Décision irrévocable qui ne sera annulée qu’une fois que la situation sera rétablie. Banouh A., l’un des éléments du collectif nous confia que : “Nous avons toujours honoré les factures même si parfois elles nous paraissent exagérées, étant donné que l’eau arrive rarement. Nous avons été leurré par de fausses promesses, et maintenant on ne peut rester dans l’expectative à attendre encore on ne sait combien d’années le règlement de cette crise”.Selon le document en notre possession, les protestataires dénoncent la politique de gestion de ce liquide précieux. Ils affirment que les forages existants peuvent largement répondre aux besoins des habitants de toute la commune d’Al Adjiba. Néanmoins, la mauvaise distribution et la politique de deux poids deux mesures adoptée par les responsables municipaux et ceux de l’Algérienne des Eaux de M’chedallah ont été à l’origine de cette situation. A ce propos justement, notre interlocuteur affirme : “Notre village, qui compte parmi les plus populeux demeure à ce jour alimenté par une conduite réalisée en 1973 avec un diamètre très réduit qui ne peut aujourd’hui satisfaire les citoyens. Puis, le forage destiné pour nous continue d’alimenter le chef-lieu de la commune au détriment de toute une population qui ne réclame que son droit à ce liquide précieux”. Face à cette situation conflictuelle, on apprend que le premier vice-président de l’APC qui a reçu une délégation parmi ces contestataires, a promis de prendre à bras-le-corps cette préoccupation. Un engagement qu’il a honoré finalement en se rendant sur le terrain en compagnie d’une commission technique à l’effet de prendre connaissance des moyens à mettre en œuvre pour refaire la conduite d’alimentation selon les besoins. Cependant, et à en croire les propos de notre source, leur mouvement de contestation se poursuit jusqu’à la satisfaction de leur revendication, à savoir l’eau dans les robinets tous les jours puisqu’elle y est dans les forages.

Smail. M.

Partager