l Bien qu’elle ne soit pas confrontée à une quelconque contrainte notable en mesure de ralentir son évolution, force est de constater, néanmoins que l’opération de l’aide à l’autoconstruction n’avance pas à grands pas à Azazga. En effet, sur les 209 aides octroyées à cette commune, seuls deux cas se sont vus débloquer, la fameuse première tranche. “C’est au niveau de la CNL que ça grince. C’est qu’il y a tout un dossier à lui fournir et apparemment une étude minutieuse y est réservée pour chaque demande”, nous a-t-on fait remarquer. Mais est-ce vraiment l’unique raison de ce blocage ? Manifestement non, sachant en outre que seulement 47 bénéficiaires ont entamé la construction de la plate-forme de leurs futures bâtisses. Rappelons en fait si besoin est que pour espérer toucher cette première tranche, le prétendant de l’aide à l’habitat rural doit précéder, en premier lieu à la construction, par ses propres moyens de sa plate-forme, gage de bonne volonté. “Hélas, nous a-t-on dit encore, c’est pas tout le monde qui en a les moyens pour entamer les travaux”. Cela n’est pas propre à la région d’Azazga, il faut le dire “mais que les gens sachent que ces 50 millions ne sont en fait qu’une aide ; ça veut dire que l’Etat participe seulement à la construction de ces bâtisses”, martèle en effet un responsable de l’APC d’Azazga.En somme, à Iazzougen, doit-on dire, c’est pratiquement toute la procédure de ce programme quinquennal qui est décidément mise en cause. Quoi qu’il en soit, cette offre présidentielle qui a pourtant suscité tant d’engouement auprès de la population désavantagée notamment, accuse un retard considérable à Azazga.
M. O. Ben Mokhtar