La magie du désert, ses trésors naturels cachés et sa beauté mystérieuse seront mis en valeur lors de cette manifestation organisée par la fondation du même nom en collaboration avec la Fondation internationale Zayed pour la protection de l’environnement à laquelle prendront part des représentants des populations des déserts de tous les continents.Rappelons que l’Algérie a abrité à deux reprises ce festival. Le premier s’est déroulé en 2003 à Ghardaïa, où la Fondation est implantée, et le second l’année passée à Timimoun. A cette occasion, un programme très varié est mis sur pied. Il comprend, entre autres, des ateliers et des forums autour du rôle de la femme dans la protection des écosystèmes des zones désertiques, les modes de vie des peuples des déserts du monde et la protection des espèces et des espaces naturels désertiques, la diversité des peuples des déserts et les moyens de lutte contre la désertification.La participation algérienne sera marquée par une série de conférences thématiques sur les routes des Ksour, le parc national du Tassili, l’eau et les foggaras, la nappe albienne et les aspects géologiques du désert ainsi que des expositions et des manifestations culturelles relatives à l’événement.Pour rappel, cette association créée en Algérie en avril 2002 s’inscrit dans la continuité de l’action des Nations unies en faveur du développement et la déclaration du Sommet de la Terre de Johannesburg sur le développement durable. Elle a tracé des principes et des stratégies pour le développement durable dans les déserts afin de contribuer à la richesse et au développement de l’humanité grâce aux ressources naturelles, culturelles et humaines pour mieux aider et protéger les peuples des déserts en vue de préserver et de promouvoir leurs cultures et leurs traditions.Depuis le 28 juin 2004, la Fondation Déserts du monde est la première organisation algérienne à accéder au statut de membre du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) en qualité de membre observateur.
H. Hayet