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Quand les fêtes se muent en cacophonie et tapage nocturne

Si les fêtes de mariage riment avec réjouissances, bonne chère et retrouvailles, il n’en demeure pas moins que par certains côtés, elles entraînent fâcheries et récriminations le plus souvent acerbes de la part des voisins. Les nuisances sonores nocturnes, répétitives, puisque par les temps qui courent, il y a au moins un mariage par quartier et par jour, finissent par faire sortir de leurs gonds les plus zens des voisins. Il est en effet très difficile de supporter des sonorités dépassant souvent la centaine de décibels, soit beaucoup plus que les normes admises, et ce jusqu’à une heure tardive de la nuit. Certaines poussent même jusqu’à l’aube, sans souci du préjudice ou du désagrément causé aux gens d’à côté. Ne vous avisez surtout pas à rappeler aux fâcheux que “leur liberté s’arrête là où commence celle des autres” selon l’adage consacré. Dans le meilleur des cas, ils vous riront au nez !Que font alors les forces de l’ordre ? S’il est vrai que les patrouilles de nuit très ou trop permissives au nom de l’argument discutable et ressassé à tout bout de champ “c’est la fête”, recommandent souvent aux fauteurs de troubles de baisser la sonorité à partir d’une certaine heure, la vérité est qu’elles ne sont guère écoutées.Si en plus d’un sommeil rendu difficile par la moiteur et la chaleur de la nuit, il faut en plus supporter une musique, souvent mauvaise et menée tambour battant, il y a de quoi péter les plombs, en pestant contre des gens qui semblent affectionner particulièrement le bruit, ignorant que la nuisance sonore est aussi nuisible à l’organisme qu’une pathologie. Mais peut-être qu’il faudra leur pardonner car ils ne savent point…

Mustapha Ramdani

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