Tout ceux qui souhaitaient que l’Algérie, qui croulait sous le poids de la dette, coule, doivent se mordre les doigts : non seulement l’Algérie ne coule pas mais elle émerge, elle s’en sort ! Rappelez-vous, quand après la chute des prix du pétrole, on restreignait de façon drastique les dépenses de l’Etat et qu’on réduisait les budgets, certains prédisaient, à court ou à moyen terme la catastrophe, la faillite et l’avenir le plus sombre aux futures générations qui auront à s’acquitter de la dette… Chaque Algérien qui naît, disait-on alors, naissait avec une dette de plusieurs milliers de dollars qu’il devra, d’une façon ou d’une autre rembourser. Hé bien, aujourd’hui, les Algériens peuvent dormir sur leurs deux oreilles, ils n’auront aucune dette à payer. Le pays est en train de le faire : plusieurs accords ont été signés avec les principaux pays créanciers pour le remboursement par anticipation. L’Italie, la France, le Japon, les Pays Bas et bien d’autres sont concernés : c’est déjà 4,6 milliards de dollars qui sont remboursés sur les 7,9 prévus… Là, au moins, on sait où va l’argent du pétrole ! Et quel soulagement pour le pays que des années de mauvaise gestion, de gabegie et détournements ont malmené. Il n’y a pas de doute que l’embellie financière que connaît le pays y est pour quelque chose mais c’est avant tout une question de gestion, de volonté politique : celle non seulement de ramener la paix, dans une Algérie meurtrie par plusieurs années de terrorisme, mais aussi de redresser l’économie nationale, d’alléger le poids de la dette et d’assurer aux Algériens une vie plus décente. Des paris qui sont en train de se réaliser !
S. Aït Larba
