A l’image de la cité d’extension Aït Naïm, la cité d’Aït Naïm souffre, au jour d’aujourd’hui, d’un grand nombre de problèmes.En effet, depuis déjà plus de vingt ans, cette cité de 16 hectares sur lesquels on dénombre 243 lotissements «poireaute» et attend le moment où elle va pouvoir jouir, comme tant d’agglomérations, diverses utilités. Beaucoup reste à faire au sein de cette cité qui rassemble pourtant, au delà de mille habitants. «Les autorités locales sont au courant de notre longue suite de souffrances. Mais elles n’osent point réagir. Et puis, à chaque fois qu’on se plaint, on nous signifie que ça les dépasse.A quelle instance allons-nous recourir alors ? nous dira le président du comité d’Ath Naïm. Même si ladite cité se situe à quelques encablures seulement du chef-lieu de la municipalité dont elle dépend administrativement, Azeffoun en l’occurrence, elle demeure dépourvue de l’énergie électrique. Toutefois, toutes les habitations sont raccordées au réseau d’électricité, et ce depuis le 28 septembre 2004.Mais celui-ci n’est toujours pas mis en marche.Il n’y existe pas de courant pour lors. Les citoyens souhaitent d’ailleurs rompre au plus vite avec ce manque. Aussi, ils passent leur quotidien dans une grande inquiétude. Car des dangers permanents liés surtout aux branchements illicites et anarchiques les guettent. Ils nourrissent en somme, l’espoir qu’une solution urgente soit trouvée à ce casse-tête chinois.Par ailleurs, le problème de l’assainissement, lui, persiste à ce jour. L’ancienne canalisation n’a concerné que 60 foyers au moment où davantage de 100 foyers se prennent en charge par eux-mêmes. «Il y a 4 mois, une enveloppe de 68 millions de centimes a été dégagée pour qu’on nous réalisé un petit tronçon d’assainissement. L’ouverture des plis a eu lieu.Mais, on redoute le rejet de ce projet aux calendes grecques», poursuit notre interlocuteur. «Les routes ne sont même pas ouvertes dans notre cité. Ce sont les sentiers qui ont pris place. On lance un appel aux autorités compétentes pour nous sortir de ce ghetto. Nos revendications cherchent souvent une prise en charge», conclut-il.
M. A.