Les travailleurs attendent leurs augmentations de salaires

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A quelques jours de la rentrée scolaire où il faudra dépenser beaucoup d’argent, les travailleurs du secteur de l’éducation n’ont pas encore vu leurs salaires augmenter d’un centime. “Pourtant, lors de la bipartite, il a été décidé que les augmentations seront appliquées en juillet. Dans notre secteur à Tizi Ouzou, rien n’est encore fait”, nous a déclaré un enseignant. Et d’ajouter : Contrairement aux autres secteurs, telles que les collectivités locales ou encore la santé, il ne faut pas s’en étonner car nous avons l’habitude. Sinon comment expliquer que les primes de scolarité ne sont versées qu’au mois d’avril au lieu octobre”. Nous avons essayé d’avoir plus d’informations à ce sujet, mais à chaque fois on nous a répondu que tout le monde était en congé. Et c’est ainsi qu’au lieu de l’officiel, c’est l’officieux qui se propage. Selon une source généralement bien informée, tout sera prêt avant la rentrée scolaire. “Il a fallu attendre les modalités d’application. Et puis, n’oubliez pas qu’au niveau de notre secteur, la paie de tout le personnel est centralisée au niveau d’un seul service. En tout cas, les travailleurs vont toucher la paie de septembre avec les augmentations”, nous a expliqué notre source. Par ailleurs, nous avons appris que les rappels des deux mois antérieurs seront, eux, versés après la paie. Les travailleurs n’attendent que cela pour pouvoir assurer une rentrée scolaire correcte à leurs enfants. Il y a lieu de souligner que des efforts ont été consentis par la Direction de l’Education dans le versement des salaires de juillet et d’août ainsi que des primes de rendement. Si cette avancée est remarquable, il y a lieu de souligner que de nombreuses situations sont toujours en suspens, telles celle relatives au règlement des salaires des vacataires ou encore le versement des arriérés de rappels d’échelons pour certains, “j’attends le rappel de deux échelons (8e et 9e) appliqués en janvier 2006 pour les périodes allant de 2000 à 2005”, nous a dit à ce propos un PEF.

H. N.

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